La Chiropratique : Définition et Histoire
La chiropratique est une profession de santé curative et préventive définie comme une philosophie, une science et un art.
D'un point de vue historique, elle fut développée en 1895 par D.D. Palmer aux Etats Unis. Elle est la première thérapie manuelle au monde.
Elle est reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la santé) comme la troisième profession de santé dans le monde. D'un point de vue législatif, sa pratique fut reconnue en France en mars 2002 et la loi est enfin passée en septembre 2011. Majoritairement toutes les mutuelles remboursent ces soins désormais.
La philosophie de cette profession considère le corps dans son ensemble et le patient dans son individualité.
Sa pratique a été considérée comme un art et sa reconnaissance scientifique en a fait une science.
Selon cette philosophie, l'intelligence qui assure l'organisation et l'équilibre universels se prolonge en chacun de nous sous forme d'intelligence innée. C'est elle qui nous maintient en vie et en équilibre.
Appelée aussi force vitale. Cette intelligence communique principalement avec le corps par l'intermédiaire du cerveau, de la moelle épinière et des ramifications du système nerveux. C'est le centre du contrôle du corps. Tant et aussi longtemps que le cerveau et le corps communiquent ouvertement et librement, l'être demeure dans un état de santé optimale.
Néanmoins, si une des vertèbres se déplace, elle peut exercer une pression sur les nerfs et ainsi restreindre ou interrompre la communication entre le cerveau et la partie du corps qui alimentent ces nerfs. Cette interface peut causer une détérioration des cellules et un affaiblissement de la résistance à l'agression extérieure et intérieure créant des symptômes, signe avant coureur de la maladie.
Le chiropraticien élimine l'interface qu'entraîne ce désalignement de la colonne vertébrale et permet à la force vitale de circuler librement dans le but de rétablir l'équilibre.
Autrement dit, ce traitement consiste à éliminer la cause du problème pour favoriser la guérison du corps, pas seulement à traiter les symptômes ou à les masquer.